Notre vision du monde est le résultat d'une combinaison de beaucoup d'aspects différents: nos expériences passées, notre niveau de conscience, notre perception des situations. Chacun de nous a une combinaison unique des sept niveaux d'énergie qui, en retour, crée un point de vue unique qui nous est propre, ainsi que des perceptions et des croyances concernant la vie.
Et chacun de nous est parfait comme cela. Nous pouvons avoir envie de progresser afin de sentir que le monde dans lequel nous vivons est plus en ligne avec nos valeurs mais, là aussi, ce souhait de progression nous est propre et nous ne le partageons avec personne d'autre. De la même manière, nous ne partageons pas exactement la vision du monde des autres. En savoir plus sur notre combinaison énergétique nous aide à faire évoluer notre perspective, modifier notre niveau de conscience, et augmenter notre niveau d'énergie. Pourquoi faire? Pour avoir plus d'influence lorsque nous agissons et prendre les meilleures décisions possibles. L'évaluation Energy Leadership Index permet de découvrir sa propre combinaison énergétique. Il est certain que lorsqu'on a peut de temps il est beaucoup plus rapide de ne pas se remettre en question. Mais ne pas prendre ce temps c'est réduire sa propre influence. Le temps gagné d'un côté et donc largement perdu de l'autre. A quoi ressemblerait votre vie et votre carrière si vos actions et vos décisions pesaient à 200% en faveur de votre idéal?
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Dans mon métier de coach il y a des moments particulièrement excitants. Notamment lorsqu'avec un client on a une révélation lui permettant de franchir un cap significatif pour son projet de vie ou de carrière.
Le débrief de l'évaluation "Energy Leadership Index" fait partie de ces moments. Le client y agrandit ses connaissances sur la manière dont ils interagissent avec les autres et comment ils peuvent être perçus. Des portes s'ouvrent et des blocages se lèvent. Plus d'information sur l'Energy Leadership Index dans la vidéo "Découvrez l'Energy Leadership Index" https://youtu.be/CalMyfRUIyA et dans l'épisode 11 du podcast LeTilt https://letilt.com/identifer-ses-niveaux-denergies-professionnelles/ ou sur ce site. Dimanche des bouchons de plusieurs heures sur la route du retour de Normandie ont fait naître une perspective assez sarcastique sur ce qui nous amène à nous retrouver dans ces bouchons. J'imaginais les humains dans 100 ou 200 ans (si nous leur permettons d'exister) qui parleront de nous. Ça ressemblait à ça:
"Ils roulaient dans des boîtes qui les empoissonnaient à chaque fois qu'ils les utilisaient. Et le pire c'est qu'ils avaient chacun la leur au lieu de les partager. Du coup ils s'empoisonnaient encore plus et ils se retrouvaient tous bloqués (toujours à s'empoisonner) parce qu'ils étaient tellement nombreux. Ils avaient construits des sortes de bandes (les routes) sur lesquels ils devaient tous passer pour aller d'un point à un autre. Et pour construire et maintenir ces bandes, vous pouvez pas imaginer la quantité de ressources qu'ils utilisaient et tout ce qu'ils détruisaient. Et pourquoi? Parce qu'ils considéraient qu'ils devaient pouvoir aller quand ils veulent et aussi vite que possible d'un lieu à un autre, aussi lointain soit-il. C'était pour voir de la famille, des amis souvent. On pourrait se demander pourquoi ils ne passaient pas plus de temps à voir leurs voisins... Et le comble, ce sont ces boîtes dans lesquels ils s'entassaient et décollaient pour aller encore plus loin, encore plus vite. Ils les utilisaient aussi pour aller travailler disaient-ils... comme s'ils n'avaient pas assez de ce qu'ils avaient autour d'eux pour travailler et être heureux. Quel travail et quelle cause, qui ne puisse pas être honorée au coin de sa propre rue, peut bien justifier de dépenser autant de ressources?" Il fallait bien que je m'occupe dans les trois heures de bouchons et ça m'a permis de rire plutôt que de perdre patience mais ça m'a quand même un peu retourner les idées, à tel point que j'ai eu envie de partager cela. J'espère qu'un jour nos vies soient constituées de choses plus simples et plus en adéquation avec la vie elle-même. C'est à moi de changer les choses au coin de ma rue, de ma vie, et je m'y attelle de plus en plus. Mais d'une manière générale, l'espèce humaine, qui s'auto-déclare très développée, est l'auteure de beaucoup d'aberrations. Alors plutôt qu'une leçon d'écologie, d'économie locale, de mieux vivre, c'est juste une leçon d'humilité que je me suis donnée au bout de ma réflexion. Nous avons encore beaucoup à apprendre et peut-être à réparer. Un ami, un collègue, un parent, un enfant, un voisin... vous fait part de son état de mal-être. Il ou elle peut être las-se de sa situation, triste, inquiet-e, en colère. Toujours est-il que son énergie vous semble plutôt destructive. Tout ce qu'il y a de bon en vous vous incite à venir en aide à cette personne. C'est très humain, très naturel et part d'une très bonne intention. Il y a trois règles qui permettent de réellement apporter de l'aide.
1) N'apportez votre aide que si on vous le demande. Se confier à vous ne signifie pas forcément vous demander de l'aide. Votre interlocuteur sait peut-être très bien ce qu'il ou elle a à faire et sa première action est d'externaliser. C'est pour cela qu'il ou elle vous parle mais n'attend rien d'autre que votre écoute en retour. Si la phrase "Peux-tu m'aider?" n'a pas été clairement formulée alors ne suggérez rien, ne proposez rien, ne résolvez rien à la place de cette personne. 2) Ecoutez. Ecoutez vraiment et dans vos réponses montrez que vous avez vraiment écouté et répétez ce que vous avez entendu avec vos propres mots. C'est la seule chose dont a besoin une personne qui se livre sans demander explicitement de l'aide. Vous pourriez être tenté-e de faire un parallèle avec votre propre exemple ou celui d'un ami. Gardez-le pour vous. La personne qui se confie à vous, sauf si elle vous le demande explicitement, n'est pas intéressée par l'expérience d'un ou d'une autre à ce stade. Elle est bien trop préoccupée par sa propre situation et, de son point de vue, aucune autre expérience ne ressemble à la sienne. 3) Demandez-vous qui vous voulez vraiment aider: la personne ou vous-même? La situation de la personne vous pose peut-être problème parce que le fait qu'elle soit bloquée vous bloque vous-même sur un projet. Ou bien vous êtes plutôt pressé-e et vous croisez quelqu'un qui se confie à vous et ça prend un peu trop de temps. Vous voulez l'aider rapidement et poursuivre votre chemin. Et oui, vous avez votre propre agenda et vous n'êtes pas obligé-e de le modifier pour quelqu'un d'autre. Dans ce cas soyez transparent-e et dites de quoi, vous, vous avez besoin. Vous offrez ainsi à votre interlocuteur une autre réalité de la vie que celle que sa situation personnelle lui offre et ce changement de perspective lui permettra sans doute aussi d'avancer si c'est fait avec bienveillance. Il n'y a pas si longtemps que cela "observer avec tous ses sens", "accepter sans condition", "choisir en toute conscience" était des notions un peu abstraites pour moi, plus de l'ordre du beau discours que de ma réalité.
Aujourd'hui, c'est mon plus bel outil, mon arme infaillible contre la colère. C'est celle qui me permet d'aller de l'avant lorsque je suis frustrée, fâchée, exténuée. C'est le "lâcher prise" qui nous ramène au présent, qui est le seul endroit où l'on peut agir pour aller mieux. Les remords du futur ou les angoisses du passé sont inutiles dans le présent et ne nous aident pas à avancer. Les oublier un instant permet d'avancer là, maintenant, tout de suite. Le soulagement est immédiat parce qu'on se concentre sur nos sens, on oublie l'interaction avec l'autre quelques secondes, on accueille tout ce qui vient à nous sans chercher à exclure quoi que ce soit et de là on choisit comment rebondir. L'exercice peut paraître effrayant et nous mettre mal à l'aise mais il nous fait vraiment du bien au corps et à l'esprit. Il prend seulement quelques secondes et nous apporte des heures de tranquillité du corps et de l'esprit. Je propose régulièrement des ateliers gratuits pour le pratiquer. Vous pouvez me contacter si vous le voulez. Aucun prérequis n'est nécessaire. Si vous y assistez, cela suppose que vous êtes prêt-e-s à essayer d'accepter des idées que vous avez en général chassé. Les acceptez ne veut pas dire que vous les validez mais que vous les accueillez comme étant bien là. Inutile de tout contrôler et de tout comprendre pour que ça fonctionne.
C'est la beauté et le miracle du lâcher prise. Bien sûr, contrôler et comprendre aider à faire fonctionner. En tout cas je fais partie des nombreuses personnes qui aiment obtenir une réponse à tout. Mais, après une bonne dose de travail sur moi-même, j'ai appris à aimer ne rien contrôler et avoir confiance dans le fait que ça peut quand même fonctionner comme cela. Je reconnais même aujourd'hui que le temps et l'énergie que cela me coûte de tout comprendre et contrôler sont souvent beaucoup trop importants et les bénéfices bien inférieurs à ceux du lâcher prise. Le lâcher prise concrètement c'est accepter de remettre en question des idées reçues, accepter que ce qu'on a fait dans le passé était parfait à une certaine époque mais ne le serait plus aujourd'hui (voire même tout à fait inacceptable) et accepter que tout est parfait autour de nous, même si cela ne nous ressemble pas. Cet article m'a été inspiré par les premiers mots de l'épisode du 13 mai 2021 du podcast de Michael Bungay Stanier https://cms.megaphone.fm/channel/2pages (en anglais) déjà cité plusieurs fois dans ce blog "misunderstanding all you see ... but it all works out" et avec une maman et directrice de maternelle passionnée d'éducation positive. "I want to be know for my great questions not my great answers" this sentence from Brené Brown concludes the podcast from Brené Brown with Michael Bungay Stanier https://brenebrown.com/podcast/brene-with-michael-bungay-stanier-on-the-advice-trap-and-staying-curious-just-a-little-longer/.
Since I read "the coaching habit" some years ago from Michael Bungay Stanier I never stopped to follow him and applying this mantra: "stay curious A LITTLE BIT LONGER". Answers and solutions can always been shared but after we made the effort to stay curious a little bit longer. And, as promised in the book, this makes you and others much more powerful but... most of all it helps you to relax as you breathe. Michael gives us seven pratical questions to ask in order to stay curious but, if we are unsure, what I love to practice too and is also mentioned in the podcast with Brenée Brown... STAY SILENT. Before I jump into the advice or even into the next question I stay silent and count until 10 (in my head). 10 is nothing and VERY LONG. Those 10 seconds make a huge difference for the other and for you: you show up more powerful, you help the other to think more deeply and feel more powerful and... your body relax. And the exercice is fun. In the book "The Advice Monster" Michael Bungay Stanier helps us to really tame this advice monster because yes, the exercice is fun, positive, powerful but... not so habitual and not so easy to practice at the beginning. It really worths the effort. Mastery: I am doing the best that I can each day. What I did not do and was on my plan was just impossible. Curiosity for improvement is the only thing that I can commit too and that will give me a great life. We are all able to have a mastery orientation. This is how we used to learn as a young child. Mastery orientation gives constant room for celebration. Performance: I look at my plan and judge what was done and not done. It can be useful but has no meaning without mastery orientation. Octobre 2020, j'étais en pleine forme, enceinte de 8 mois et très heureuse de préparer doucement l'arrivée de notre petit garçon mais aussi très heureuse de pouvoir continuer d'animer quelques séances de coaching et des ateliers, qui m'apportaient également beaucoup de bien-être et d'énergie. A la question : "quand vas-tu t'arrêter?" je répondais: "quand j'en ressentirai le besoin et l'envie" et j'ajoutais que je n'arrêterai probablement jamais à 100% car le coaching m'apporte beaucoup.
J'avais raison sur un point: effectivement durant les dix jours précédant mon accouchement mon focus était devenu 100% famille et je n'ai plus eu aucune activité externe. Le besoin et l'envie sont donc arrivés. En revanche je me suis complètement trompée sur un point et j'ai appris à cette occasion: je n'avais aucun moyen de prédire quelle serait mon envie après mon accouchement et finalement ce sont des semaines de repli avec ma famille, à vivre ce nouveau bonheur, puis des mois - rompant complètement mon engagement de garder le contact à travers du coaching ou des publications. Et ça faisait du bien! Cet espace où je me suis écoutée, au moment où j'en avais besoin était particulièrement constructif et créatif. Et j'étais heureuse de voir que mon engagement le plus fort était celui de préserver mon bien-être. Aujourd'hui j'ai reçu un SMS qui disait ceci: "Je serai en vacances à partir de vendredi et c'est nécessaire, ça fait un mois que je n'en peux plus". Un mois!!!! Mais pour quoi, pour qui, mettre ce besoin de temps pour soi en pause pendant un mois? Bien sûr nous avons des engagements contractuels mais nous nous créons surtout des engagements moraux, liés à des idées reçues, une éducation, ou parce que nous avons promis quelque chose dans un contexte particulier qui n'est plus le contexte d'aujourd'hui. Je vous invite à bien faire la part des choses entre des obligations contractuelles et des obligations morales. Les secondes, correspondaient peut-être à qui vous étiez hier, mais si elles ne correspondent plus à qui vous êtes aujourd'hui, n'attendez pas un mois pour passer outre ces obligations et vous redonner l'espace nécessaire pour faire quelque chose qui compte pour vous aujourd'hui. Les congés et les weekends ne servent pas à faire une pause au milieu d'une vie frénétique incontrôlée. Si vous comptez sur ces moments pour vous ressourcer, il est probable que vous n'aurez pas beaucoup plus de contrôle sur ce que vous faites pendant ce temps libre et, qu'au retour au travail, le sentiment de repos sera très vite envolé; et aussi vite revenu le besoin de faire une pause. Donnez-vous quelques secondes pour écouter vos besoins et accordez-vous le minimum d'espace nécessaire pour y répondre immédiatement et pas dans un mois quand vos besoins seront différents, et que la vie ne sera pas forcément moins frénétique. C'est l'assurance d'une vie plus agréable, exquise, merveilleuse, accomplie. Ne pas le faire c'est l'assurance de remplacer ses besoins, ses envies les plus folles, les plus enrichissantes, les plus épanouissantes par un besoin de survie: le repos, dormir, se reposer, remettre de l'ordre dans sa tête, pour ne pas craquer. C'est l'assurance d'une vie où vous vous contentez d'accomplir les tâches qui vous sont données mais pas celles que vous aimez. "THIS IS NOT WHAT YOU ARE DOING OR WHAT YOU HAVE DONE, IT IS WHO YOU ARE" I heard this sentence yesterday and wanted to show gratitude to those managers I have had in the past 20 years and who valued more who I am than my experience and allowed me to be the best of who I am.
Some managers gave me a job although I had no experience at all (my first internship) or no experience or diploma in the area (first job in HR). Some managers made me clear that although I am doing high quality work, working in a team means something else. Some managers taught me new ways to lead a team. Some managers inspired me with their way of being. Some managers (together with extraordinary company culture) showed me how important is respect for people, no matter who they are (community, clients, colleagues, shareholders). Some managers took the time to listen to me. Some managers showed vulnerability by asking me to show them how I am working because they really loved my work. Some managers where just a perfect fit for me, there was no need to talk to understand each other and learn from each other. One even gave me my first job in English after a face-to-face interview where I could hardly understand any word (I still wonder what decided him to do so). Some supported me for my next job opportunity without even telling me (I realized it on my own years after). Some managers made me confident that my work has real value. As a manager I was attached to value who people are and what they want to, what they live for, what they believe in, what they like, what energy they share... I have of course sometimes failed but I hope I gave opportunities to some people who did not necessarily had the experience. Today I love my job as a coach because this is all about it: who you are and who you want to be. Not surprised this sentence is coming from Michale Bungay Stanier who teaches manager to be "coach-like". Here is the link to his podcast 2 pages with MBS and the full sentence from "A Seat at the Table: Minda Harts x “Kindred” "What if you could be the person who sees and who names the best of people? The person who says: "this is not what you are doing or what you have done it is who you are"." Forget what people can do or cannot do today and you will be surprised on how much they can achieve. |