J’ai voulu faire un peu de place dans un placard où je rangeais les manuels et modes d’emploi. Je ne m'attendais pas à un tel résultat ! J’avais 16kilos de papier. Je suis descendue à 2 kilos… uniquement en ne conservant que les parties en langues françaises.
88% du papier correspondait aux traductions!!! Sur la quarantaine d’appareils seulement UN avait été livré avec des instructions uniquement dans une langue. Ici sur la photo c’est le avant/après de 4 appareils seulement! Bien sûr tout le monde ne parle pas la langue du pays dans lequel il ou elle achète son appareil et quand je vivais en Suède, les premiers mois j’étais bien contente de ne pas avoir que le mode d’emploi en suédois. Mais quand même, il vaudrait mieux préserver la planète (moins de papier utilisé et moins de carburant consommé car moins de poids transporté) et, avec l’argent économisé, réfléchir à une alternative acceptable. Existe-t-il des fabricants qui sont sensibles à cela et s’interdisent de consommer 8 fois plus de papier pour avoir des manuels dans cinq, parfois vingt, langues pour chaque unité achetée?
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Je lis de plus en plus de recettes sur la résilience et la résilience fait même partie de mes qualités apparemment. Les deux me surprennent.
Dans la fable de La Fontaine « le chêne et le roseau », qui est le plus résilient? Le chêne ou le roseau. Cette notion de FORCE pour surmonter des chocs m’intriguent. Je pense qu’elle nous fait tenir jusqu’à un certain point (le chêne fini par casser) et pendant tout ce temps durant lequel nous tenons, notre plaisir est limité car nous ne nous donnons pas à nos activités favorites. Finalement plus loin nous mène cette résilience, plus nous risquons de nous faire mal en fin de route... La résilience me paraît plus acceptable si on y retire la notion de force et que l’on considère que le roseau de La Fontaine est lui aussi résiliant. Il ne lutte pas et semble danser au vent et n’a aucune séquelle à la fin du tourment. Quel est donc le but, de garder le cap à tout prix, quel que soit ce que cela nous coûte, ou de s’adapter en fonction des circonstances et d’arriver le plus loin possible? Je crois que la résilience n’est pas un but en soit, elle est une option à un moment donné, que l’on peut choisir parmi des dizaines d’autres « réponses » constructives: l’adaptabilité, la confiance, le détachement, l’observation, l’acceptation, le jeu, l’apathie, l’apprentissage... Notre vision du monde est le résultat d'une combinaison de beaucoup d'aspects différents: nos expériences passées, notre niveau de conscience, notre perception des situations. Chacun de nous a une combinaison unique des sept niveaux d'énergie qui, en retour, crée un point de vue unique qui nous est propre, ainsi que des perceptions et des croyances concernant la vie.
Et chacun de nous est parfait comme cela. Nous pouvons avoir envie de progresser afin de sentir que le monde dans lequel nous vivons est plus en ligne avec nos valeurs mais, là aussi, ce souhait de progression nous est propre et nous ne le partageons avec personne d'autre. De la même manière, nous ne partageons pas exactement la vision du monde des autres. En savoir plus sur notre combinaison énergétique nous aide à faire évoluer notre perspective, modifier notre niveau de conscience, et augmenter notre niveau d'énergie. Pourquoi faire? Pour avoir plus d'influence lorsque nous agissons et prendre les meilleures décisions possibles. L'évaluation Energy Leadership Index permet de découvrir sa propre combinaison énergétique. Il est certain que lorsqu'on a peut de temps il est beaucoup plus rapide de ne pas se remettre en question. Mais ne pas prendre ce temps c'est réduire sa propre influence. Le temps gagné d'un côté et donc largement perdu de l'autre. A quoi ressemblerait votre vie et votre carrière si vos actions et vos décisions pesaient à 200% en faveur de votre idéal? Dans mon métier de coach il y a des moments particulièrement excitants. Notamment lorsqu'avec un client on a une révélation lui permettant de franchir un cap significatif pour son projet de vie ou de carrière.
Le débrief de l'évaluation "Energy Leadership Index" fait partie de ces moments. Le client y agrandit ses connaissances sur la manière dont ils interagissent avec les autres et comment ils peuvent être perçus. Des portes s'ouvrent et des blocages se lèvent. Plus d'information sur l'Energy Leadership Index dans la vidéo "Découvrez l'Energy Leadership Index" https://youtu.be/CalMyfRUIyA et dans l'épisode 11 du podcast LeTilt https://letilt.com/identifer-ses-niveaux-denergies-professionnelles/ ou sur ce site. Dimanche des bouchons de plusieurs heures sur la route du retour de Normandie ont fait naître une perspective assez sarcastique sur ce qui nous amène à nous retrouver dans ces bouchons. J'imaginais les humains dans 100 ou 200 ans (si nous leur permettons d'exister) qui parleront de nous. Ça ressemblait à ça:
"Ils roulaient dans des boîtes qui les empoissonnaient à chaque fois qu'ils les utilisaient. Et le pire c'est qu'ils avaient chacun la leur au lieu de les partager. Du coup ils s'empoisonnaient encore plus et ils se retrouvaient tous bloqués (toujours à s'empoisonner) parce qu'ils étaient tellement nombreux. Ils avaient construits des sortes de bandes (les routes) sur lesquels ils devaient tous passer pour aller d'un point à un autre. Et pour construire et maintenir ces bandes, vous pouvez pas imaginer la quantité de ressources qu'ils utilisaient et tout ce qu'ils détruisaient. Et pourquoi? Parce qu'ils considéraient qu'ils devaient pouvoir aller quand ils veulent et aussi vite que possible d'un lieu à un autre, aussi lointain soit-il. C'était pour voir de la famille, des amis souvent. On pourrait se demander pourquoi ils ne passaient pas plus de temps à voir leurs voisins... Et le comble, ce sont ces boîtes dans lesquels ils s'entassaient et décollaient pour aller encore plus loin, encore plus vite. Ils les utilisaient aussi pour aller travailler disaient-ils... comme s'ils n'avaient pas assez de ce qu'ils avaient autour d'eux pour travailler et être heureux. Quel travail et quelle cause, qui ne puisse pas être honorée au coin de sa propre rue, peut bien justifier de dépenser autant de ressources?" Il fallait bien que je m'occupe dans les trois heures de bouchons et ça m'a permis de rire plutôt que de perdre patience mais ça m'a quand même un peu retourner les idées, à tel point que j'ai eu envie de partager cela. J'espère qu'un jour nos vies soient constituées de choses plus simples et plus en adéquation avec la vie elle-même. C'est à moi de changer les choses au coin de ma rue, de ma vie, et je m'y attelle de plus en plus. Mais d'une manière générale, l'espèce humaine, qui s'auto-déclare très développée, est l'auteure de beaucoup d'aberrations. Alors plutôt qu'une leçon d'écologie, d'économie locale, de mieux vivre, c'est juste une leçon d'humilité que je me suis donnée au bout de ma réflexion. Nous avons encore beaucoup à apprendre et peut-être à réparer. |