J'entends souvent cette question ou des variantes: "Comment voulez-vous que l'on se souvienne de vous après votre mort?"
Directement ou indirectement je travaille à cette question quotidiennement depuis que je commence à comprendre quelle relation acceptable je peux avoir avec la mort. Mais là n'est pas la question pour cet article. Dans le podcast enregistré par Michael Bungay Stanier avec Dan Ponterfact "Two Pages by MBS", j'ai entendu une variante tout aussi inspirante sinon plus. Quelle souvenir voulez-vous laisser de vous LORSQUE VOUS SORTEZ DE LA PIECE? Cette question nous invite à agir au mieux à tout moment et surtout selon nos valeurs. Agir pour que nos enfants gardent un certain souvenir de nous après notre mort, nous engage moins que si l'on prend conscience que c'est bien à chaque instant que nous pouvons marquer les esprits et transmettre les messages et comportements les plus proches de nos valeurs. Ce n'est pas la destination qui compte, mais le chemin. C'est sans doute plus difficile à faire qu'à dire. Lorsque je reçois le deuxième ou troisième appel de la journée de "mon conseiller en énergie" ou de "mon conseiller en formation", qui n'est autre que du démarchage commercial par téléphone, je suis bien désoeuvrée et ne laisse certainement pas la meilleure impression à mon interlocuteur. Mais on peut toujours faire mieux la prochaine fois... car nous avons des centaines d'opportunités chaque semaine de laisser un "bon" souvenir de soi (et pas uniquement aux vendeurs par téléphone).
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